"Djamillia" et "Tuer, ne pas tuer" Tchinguiz Aïtmatov :0070:
Le roman de "Djamillia", s'apparentant plus à une nouvelle, est considéré comme un classique de la littérature russe.
Peu attiré par un roman quand il est qualifié de classique (je sais: c'est un mauvais a priori!), mais qualifié par Louis Aragon, le traducteur, comme "la plus belle histoire d'amour du monde", celui-ci s'est avéré être un petit bijou.
Un village du Kirghistan, où les hommes étant partis à la guerre, ne restent que les femmes, enfants et démobilisés, est le théâtre d'un amour fort entre Djamillia et Damiar, son beau-frère.
Au delà des personnages attachants, il faut aussi souligner l'ambiance de ce livre, la campagne et les chants de Damiiar, orphelin, rêveur, et boiteux, les regards echangés... Poésie et lyrisme sont au rendez-vous. Tout simplement BEAU!
Ce court roman/conte est un vrai délice que je vous recommande vivement. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il a attendu aussi longtemps dans ma PAL.
our continuer à découvrir cet auteur je vous recommande aussi "Tuer, ne pas Tuer" qui est aussi un récit universel.
Un jeune homme, Serge, surnommé le moine, est dans le train qui l'amène sur le front. Il évoque sa famille, ses amours, ses amis. Il s'interroge beuacoup sur ses futures réactions face à l'ennemi et plus généralement sur la guerre
C'est écrit avec poésie également.
Si l'intensité est un peu moindre que dans "Djamillia" (quoique!), ce livre est aussi une belle découverte.
A vos libraires préférés!